Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t1, 1899.djvu/121

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citoyens ; il avoit admis, dans les assemblées du Peuple, les affranchis et, dans le Sénat, les Plébeiens1.

15i*(1480. II, f° 219 v°). — Caton fut l’exécuteur de l’infâme loi qui confisquoit les trésors du roi de 5 Chypre ; il mit toute sa vertu à ne point voler les ravisseurs.

152-154. — Articles Retranchés Du Livre De La « Considération Sur La Grandeur Des Romains », Dans La Nouvelle Édition Que J’en Donnerai, ou 10

QUI N’ONT PU ENTRER DANS LES AUGMENTATIONS.

152* (1532. II, f° 236). — Il y avoit une maladie que l’on appeloit la maladie des camps2 ; elle venoit de ce que, les Romains n’ayant point de forteresses, il falloit que leur camp leur en tînt lieu. Ils y étoient i5 enfermés et pressés. Pour prévenir cette maladie, ils changeoient souvent de camp, et cela même les rendoit plus robustes, en multipliant leurs travaux.

153* (1532ùi’s. II, f° 237). — Les citoyens pouvoient être distingués de trois manières: par l’origine, 20 comme les Patriciens l’étoient des Plébeiens ; par l’ordre, comme les Sénateurs l’étoient des Chevaliers, et les Chevaliers, du reste du Peuple ; et, enfin, par le droit d’image, qu’avoient ceux dont les

1. Voyez Denys d’Halicarnasse, livre IV, et Zonare.

2. Voyez Végèce. — Nous ne la connoissons plus : nos camps, aujourd’hui, ont une autre étendue que ceuk des Romains.