Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t1, 1899.djvu/126

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161 * (2184. III, f° 456). — Ne pouvant plus avoir de vertus politiques ni militaires, ils n’obtinrent de distinction que par quelques connoissances dans le droit civil et la perfidie de cet art du bar5 reau qui savoit confondre l’innocence ou armer le crime.

163* (2i85. m, f° 456 v°). — Patron. — Cette réciprocité de devoir entre le patron et le client étoit très propre à maintenir certaines vertus parmi 10 les Romains.

163* (2186. III, f° 456 v°). — Ces loix qui donnoient permission à tout le monde de tuer dans les crimes qui emportoient le dévouement du coupable étoient bonnes pour la terreur ; mais elles pouvoient être

iS dangereuses. Quoi qu’il en soit, il ne faut pas être étonné que la Loi permît à chacun de tuer un tyran. Cela étoit dans les mœurs des Romains pour bien d’autres crimes (pages 18 et 19). Il faut voir Festus et autres dictionnaires, in verbo Sacer.

20 Telle étoit celle (sic) de Numa contre celui qui ôtoit ou transportoit une borne (dans Denys d’Halicarnasse, page 410), et contre celui qui faisoit violence à un tribun du Peuple i.

164* (2187. III, f°457). — Les prisonniers n’étoient a5 plus regardés comme citoyens ; il falloit vaincre ou cesser d’être Romain2.

1. Denys d’Halicarnasse, page 133.

2. Voyez la loi.