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Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t1, 1899.djvu/138

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186*(i860.III,f0iio). —.É/iî^".— Quand on voit le Roi, votre père, gouverner avec la même modération ces royaumes où son pouvoir a des bornes, et les états soumis à ses volontés, on sent que, dans b ceux-ci, il ne veut que ce que veulent les loix, et il semble que, dans les autres, les loix ayent établi d’avance tout ce qu’il pourroit vouloir.

187*(1861. III, f°110v°). — Préface. — Nous réfléchissons peu : l’intérêt que nous avons d’avoir des 10 idées justes des choses cède à un autre intérêt, qui est un certain repos et un agréable oubli de soimême.

188* (1723. III, f° 45 v°). — S’il m’est permis de prévoir la fortune de mon ouvrage, il sera plus i5 approuvé que lu: de pareilles lectures peuvent être un plaisir ; elles ne sont jamais un amusement.

189* (1862. III, f° 111).— Il falloit beaucoup lire, et il falloit faire très peu d’usage de ce qu’on avoit lu.

190*(1707. III, f°42). — Je gâterois plus l’esprit de îo mes lecteurs, en faisant ostentation des lectures que je pourrois avoir faites, que je ne pourrois les éclairer par mes recherches.

191*(1863.III,f° 111).—Je rends grâces à MM. Grotius et Pufendorf d’avoir exécuté ce qu’une grande

i. J’avois pensé le (sic) dédier au prince de Galles.