Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t1, 1899.djvu/520

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a peu de maladies et peu de changements, de variétés et de métamorphoses dans les maladies. Quelques observations vulgaires, deux ou trois remèdes, suffisent pour conduire à la vieillesse dans 5 ces pays. Il y a peu de maladies populaires, parce que la bonne constitution des Jiabitants fait qu’on résiste à l’intempérie d’une mauvaise année; au lieu que, lorsque les mœurs sont corrompues, une infinité de corps sont prêts à être dérangés par le 10 dérangement d’une mauvaise saison ou le moindre accident physique qui arrive.

725 (2147. ni, f 352).— Il a fallu que Molière ait fait parler M. Diafoirus pour faire croire aux médecins la circulation du sang: le ridicule jeté à i5 propos a une grande puissance.

726* (14o3. II, f° 2o2 v°). — Je dis que ce qui fait que les Anglois ont de meilleurs médecins, c’est que, les femmes n’y faisant pas la réputation, le bavardage ne mène pas à la considération. Je fais 10 grand cas d’un homme qui, sans être beau parleur, acquiert de la considération.

727* (2129. III, f° 35o v°). — Quand Helvétius passa à Bordeaux, on couroit à lui comme à l’ombre de saint Pierre. — * Non inverti tantam fidem in a5 Israël. »

728 (1121. II, f° 76). — Les charlatans réussissent. Voici comment! Il y a d’excellents remèdes que les