Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t1, 1899.djvu/56

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20 (1627. II, f° 4g3). — Je disois: «Je n’aime pas les bons mots grivois. »

21 (475.1, p. 4o1). — Je n’épouse pas les opinions, excepté celles des livres d’Euclide.

b 22* (1414. II, f, 2o4).—Je disois: «Je ne suis ni des vingt personnes qui savent ces sciences-là dans Paris, ni des cinquante mille qui croyent les savoir. »

23 (378.1, p. 359). — J’aurois bien exécuté la Religion payenne: il ne s’agissoit que de fléchir le genou

10 devant quelque statue.

24 (1134. II, f° 78). — Ce que c’est que d’être modéré dans ses principes! Je passe en France pour avoir peu de religion, et en Angleterre pour en avoir trop.

i5 25 (1417. II, f° 2o4).—Je disois: «J’aime les maisons où je puis me tirer d’affaires avec mon esprit de tous les jours. »

26 (22o8. III, f°4b4). — Si j’avois l’honneur d’être pape, j’enverrois promener tous les maîtres des céré-° monies, et j’aimerois mieux être un homme qu’un Dieu.

27* (1437. II, f°2o7). — Je suis un bon citoyen; mais, dans quelque pays que je fusse né, je l’aurois été tout de même.

Je suis un bon citoyen parce que j’ai toujours T. 1. 3