un premier rôle, ni en politique, ni en guerre. Du temps de la monarchie d’Espagne, c’étoit elle qui le jouoit en Italie et aux Pays-Bas ; ensuite, les Hollandois ; ensuite, le roi Guillaume ; ensuite, la reine Anne. Ils ont été bien embarrassés quand il a fallu 5 jouer un premier rôle. Sa (sic) monarchie a été faite tout-à-coup de pièces et de morceaux ; la nôtre est une monarchie faite peu à peu. A mesure qu’on a vu un inconvénient, on l’a réparé. Mais la monarchie de Vienne n’a pas eu les établissements néces- 1o saires pour conserver sa puissance. N’ayant pas eu d’établissement d’ingénieurs, elle n’a pas su défendre les places. Elle a eu d’assez bons ordres pour l’artillerie. Elle a regardé les États d’Italie comme des ruisseaux qui devoient lui apporter de ô l’argent, et a consommé les revenus de ces pays-là en pensions. Il falloit employer tous les revenus de ce pays-là à le maintenir ; avoir toujours une armée de 3o,ooo hommes complète en Lombardie ; vers les frontières du Pape, 10,000 hommes ; dans le royaume 2o de Naples, aussi (vers les frontières du Pape) ; et 10 autres mille hommes, partie à califourchon sur le détroit. Cela auroit joint en quelque façon toutes ses forces, et il les auroit avancées là où il auroit voulu. »
T. ». 36
Autrefois, la providence des Empereurs étoit dans *5 l’Empire et du côté de la Hongrie ; le reste n’étoit presque pas de leur bail.
1687* (1402. II, f° 202 v°).
Francorum regis socero diadema negasti,
Carole ! Quid genero, si tibi sceptra neget ? 3o