Maevius n’ait pas écrit contre Virgile et contre Horace. Sans cela, ces deux grands hommes n’auroient pas écrit contre lui. Mais le temps n’a pas fait passer à la postérité les écrits injurieux de 5 ce méchant poète.
876 (1202. II, f° 92). — Ovide et Bussy, deux exilés qui n’ont su soutenir leur mauvaise fortune.
877* (1474. II, f° 218).— Beau vers d’Ovide (Fastes),* où Lucrèce raconte son aventure*.
1o Restabant cœtera (sic) ; flevit,
Et matronales erubuere genœ.
On dit que le pentamètre n’est point dans sa place, et qu’elle a dû rougir avant de pleurer. Il me semble que le poète place bien la rougeur sur le jo restabant cœtera ; c’est une augmentation de rougeur. Matronales est admirable. J’ai ouï faire une bonne réflexion. Les vers hexa- mètres et pentamètres attirent nécessairement l’épigramme. Aussi Ovide met-il plus d’esprit dans les 2b épîtres de ses héroïnes que dans les Métamorphoses.
878 (1680. III, f° 3o). — Ovide, dans les Fastes, fait raconter par Lucrèce à ses parents l’attentat de Tarquin. Lorsqu’elle vient à son crime, le poète dit :
Cœtera restabant ; volnit cum dicere (sic), flevit, 3o Et matronales erubuere genœ.
J’ai ouï critiquer ces deux vers de deux manières :