Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t2, 1901.djvu/73

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

qui nous remplisse plus de la vapeur du Dieu qui l’agite. Il vous fait entrer dans le transport des Bacchantes. On ne sauroit juger son ouvrage, parce qu’il commence par troubler cette partie de l’âme qui réfléchit. 5

t. II. 8

921 (1223. II, f° 95 v°). — Je disois du père Tournemine : « Il n’avoit aucune bonne qualité, et il étoit même mauvais Jésuite.»

922 (709. I, p. 479). — Plus le poëme de la Ligue paroît être l’Enéide, moins il l’est. 1o

923* (2o83. III, f° 344 v°). — M. de Voltaire a commencé son poëme de deux manières ; l’une :

Je chante ce grand roi, vaillant et généreux, Qui força les François à devenir heureux.

et, comme ce dernier vers est recherché, qu’il a de la 1b prétention, qu’il est, en quelque façon, sententieux, il a (sic) corrigé dans une seconde édition et a mis :

Je chante ce grand roi qui gouverna la France Et par droit de conquête, et par droit de naissance.

Cela ne vaut rien, non plus : il semble que c’est io un notaire qui parle. Voici comment je mettrois ces deux vers :

Je chante ce grand roi, prudent et généreux, Qui conquit son royaume et le rendit heureux.

924(641. I, f°455 v°). — Histoire de Charles XII. 2b