Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t2, 1901.djvu/75

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930(1460. II, f°214v°). — Je disois : « Voltaire se promène toujours dans des jardins ; Crébillon marche sur les montagnes. »

031 (1589. II, f° 455 v°). — Je disois de Voltaire(?) : t C’est un problème : savoir qui lui a rendu plus de 5 justice : ceux qui lui ont donné cent mille louanges, ou ceux qui lui ont donné cent coups de bâton. »

032(2175. III, f ° 3b1). — Quelqu’un racontoit tous les vices de Voltaire. On répondoit toujours : « Il a bien de l’esprit !» Impatienté, quelqu’un dit : « Eh 1o bien ! c’est un vice de plus ! >

033(2233. III, f°4’^). —Je disois que Voltaire étoit un général qui prenoit sous sa protection tous ses goujats.

034 (2234. III, f° 466). — Lacon (?) a toujours des 13 hors de propos contre lui ; Voltaire, contre les autres.

035(2235. III, f° 466).— Voltaire a une imagination plagiaire : elle ne voit jamais une chose si on ne lui en a montré un côté. 2°

036(2243. III, f°466 vo).—Je disois de Voltaire : « Gardez-vous de mourir le martyr de vos anecdotes, ni le confesseur de vos poésies. »

037 (1298. II, f° 137). — Un honnête homme