« Un homme sans esprit et sans discernement, qui, par bonheur pour les gens de lettres, n’a point de lettres, et qui déshonoreroit les savants, s’il étoit savant ; flétri sans cesse par cette justice qui n’a 5 d’autorité que sur les criminels les plus vils ; .un homme dont la connoissance est partout désavouée*.
948* (1954. III, f° 267).—Je disois des Journaux de Trévoux que, si on les lisoit, ils seroient le plus dangereux ouvrage qu’il y eût, dans son (sic) projet 1o de se rendre maîtres de la littérature : Ut haberent instrumenta servitutis et ephemerides.
949* (2021. III, f’ 315 v°). — Le docteur Warburton traite milord Bolingbroke d’une manière très sévère. Milord avoit crié bien haut sur ce que M. Pope
15 avoit fait imprimer, par avarice, le manuscrit du Roi patriote, qu’il lui avoit confié. «je suppose, dit le docteur, que M. Pope, par avarice, eût fait cette action. Deviez-vous, pour cela, chercher à déshonorer votre ami ? Ne deviez-vous pas le cacher ?
1o Comment voulez-vous que la postérité croye les belles choses qu’il a dites de vous ?
950* (2022. III, f° 316). — Sur le livre de M. Warburton, où il y a beaucoup de belles choses et beaucoup d’autres mal fondées et imaginaires, je dis : :3 « Il est bien possible qu’un grand génie dise de très belles choses, mêlées avec d’autres qui ne valent rien ; mais il n’est pas possible qu’un sot dise des choses qui ne valent rien, mêlées avec de très belles choses. >