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De l’esprit des Lois,
bares qui se contentassent d’une seule femme, si l’on en excepte[1], dit Tacite, quelques personnes qui, non par dissolution, mais à cause de leur noblesse, en avoient plusieurs. »
Cela explique comment les rois de la premiere race eurent un si grand nombre de femmes. Ces mariages étoient moins un témoignage d’incontinence, qu’un attribut de dignité : c’eût été les blesser dans un endroit bien tendre, que de leur faire perdre une telle prérogative[2]. Cela explique comment l’exemple des rois ne fut pas suivi par les sujets.
CHAPITRE XXV.
Childéric.
Childéric.
« Les mariages chez les Germains sont séveres[3], dit Tacite : les vices n’y sont point un sujet de ridicule : corrompre, ou être corrompu,