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DES MATIERES.


Bienséances. Celui qui ne s’y conforme pas se rend incapable de faire aucun bien dans la société : pourquoi, I. 62.

Bigon (M.) Erreur de cet auteur, IV. 78, 79.

Billon. Son établissement à Rome prouve que le commerce de l’Arabie & des Indes n’étoit pas avantageux aux Romains, II. 333, 334.

Bills d’atteindre. Ce que c’est en Angleterre : comparés à l’ostracisme d’Athenes, aux lois qui se faisoient à Rome contre les citoyens particuliers, I. 413, 414.

Blé. C’étoit la branche la plus considérable du commerce intérieur des Romains, II. 327, 328. Les terres fertiles en blé sont fort peuplées : pourquoi, III. 80.

Boheme. Quelle sorte d’esclavage y est établi, II. 76.

Boissons. On leve mieux en Angleterre les impôts sur les boissons, qu’en France, II. 10.

Bonne-espérance. Voyez Cap.

Bon sens. Celui des particuliers consiste beaucoup dans la médiocrité de leurs talens, I. 86.

Bonzes. Leur inutilité pour le bien public a fait fermer une infinité de leurs monasteres à la Chine, I. 206.

Bouclier. C’étoit chez les Germains une grande infamie de l’abandonner dans le combat, & une grande insulte de reprocher à quelqu’un de l’avoir fait : pourquoi cette insulte devint moins grande, III. 323, 324.

Boulangers. C’est une justice outrée que d’empaler ceux qui sont pris en fraude, III. 239.

Boulainvilliers (Le marquis de). A manqué le point capital de son systême sur l’origine des fiefs : jugement sur son ouvrage : éloge de cet auteur, IV. 17, 18.

Bourguignons. Leur loi excluoit les filles de la concurrence avec leurs freres à la succession des terres & de la couronne, II. 171. Pourquoi leurs rois portoient une longue chevelure, II. 173. Leur majorité étoit fixée à quinze ans, II. 177. Quand & pour qui ils firent écrire leurs lois, III. 266. Par qui elles furent recueillies, III. 267. Pourquoi elles perdirent de leur caractere, III. 267, 268. Elles