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DES MATIERES.

Quand le partage a commencé d’y avoir lieu, IV. 195, 196. Devinrent, sous la seconde race des rois, comme la couronne, électifs & héréditaires en même temps : qui est-ce qui héritoit ? qui est-ce qui élisoit ? IV. 197 & suiv. Dans quels temps vivoient les auteurs des livres des fiefs, IV. 198, 199. L’empereur Conrad établit le premier que la succession des fiefs passeroit aux petits-enfans, ou aux freres, suivant l’ordre de succession : cette loi s’étendit peu à peu, pour les successions directes, à l’infini ; & pour les collatérales au septieme degré, IV. 198 & suiv. Pourquoi leur constitution primitive s’est plus long-temps conservée en Allemagne qu’en France, IV. 199, 200. Leur hérédité éteignit le gouvernement politique, forma le gouvernement féodal, & fit passer la couronne dans la maison de Hugues Capet, IV. 202 & suiv. C’est de leur perpétuité que sont venus le droit d’aînesse, le rachat, les lods & ventes &c. IV. 205 & suiv. Origine des lois civiles sur cette matiere, IV. 215.

Fiefs de reprise. Ce que nos peres appeloient ainsi, IV. 136.

Filles. Quand commencerent chez les Francs à être regardées comme capables de succéder : effets de ce changement, II. 165, 166. N’étoient pas généralement excluses de la succession des terres, par la loi salique, II. 170. La liberté qu’elles ont en Angleterre, au sujet du mariage, y est plus tolérable qu’ailleurs, III. 74, 75. Sont assez portées au mariage : pourquoi, III. 75, 76. Leur nombre relatif à celui des garçons influe sur la propagation, III. 78, 79. Vendues à la chine par leurs peres, par raison de climat, III. 83. Il est contraire à la loi naturelle de les obliger à découvrir leur propre turpitude, III. 195. Il est contre la loi naturelle de leur permettre de se choisir un mari à sept ans, III. 195, 196. C’est peut-être avec raison qu’on les a exclues de la succession aux fiefs, III. 201. Pourquoi ne peuvent pas épouser leurs peres, III. 217, 218. pourquoi pouvoient être prétérites dans le testament du pere ; & les garçons ne le pouvoient pas être, III. 250, 251. Pourquoi ne succedent point à la