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TABLE

leur patrimoine, & pourquoi il n’appartenoit qu’aux mâles, ibid. Ordre bizarre dans leurs successions : raisons & source de cette bizarrerie, I. 166 & suiv. Gradation bizarre qu’ils mettoient dans leur attachement pour leurs parens, ibid. Comment punissoient l’homicide, II. 168. Etoient le seul peuple barbare qui n’eût qu’une femme : les grands en avoient plusieurs, II. 173, 174. Austérité de leurs mœurs, II. 174, 175. Ne faisoient aucune affaire publique ni particuliere sans être armés, II. 175. A quel âge eux & leurs rois étoient majeurs, ibid. & suiv. On ne parvenoit chez eux à la royaute, qu’après la majorité : inconvéniens qui firent changer cet usage ; & de ce changement naquit la différence entre la tutelle & la baillie ou garde, II. 178, 179. L’adoption se faisoit chez eux par les armes, II. 179, 180. Etoient fort libres ; pourquoi, II. 182. Pourquoi le tribunal de Varus leur parut insupportable, II. 186. Combien ils étoient hospitaliers, II. 240, 241. Comment punissoient les crimes. La monnoie chez eux devenoit bétail, marchandise ou denrée ; & ces choses devenoient monnoie, III. 6. N’exposoient point leurs enfans, III. 111. Leurs inimitiés, quoiqu’héréditaires, n’étoient pas éternelles : les prêtres avoient vraisemblablement beaucoup de part aux réconciliations, III. 147, 148. Différens caracteres de leurs lois, III. 265 & suiv. Etoient divisés en plusieurs nation qui n’avoient qu’un même territoire ; & chacune de ces nations, quoique confondues, avoit ses lois, III. 271. Avoient l’esprit des lois personnelles avant leurs conquêtes, & le conserverent après, ibid. Quand rédigerent leurs usages par écrit pour en faire des codes, III. 291, 292. Esquisse de leurs mœurs : c’est dans ces mœurs que l’on trouve les raisons de ces preuves que nos peres employoient par le fer ardent, l’eau bouillante & le combat singulier, III. 304 & suiv. La façon dont ils terminoient leurs guerres intestines est l’origine du combat judiciaire, III. 305. Leurs maximes sur les outrages, III. 322, 323. C’étoit chez eux une grande infamie d’avoir abandonné