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TABLE

moniales en France, IV. 70, 71. Ne tirent point leur origine des affranchissemens que les rois & les seigneurs firent de leurs serfs, ni de l’usurpation des seigneurs sur les droits de la couronne : preuves, IV. 71 & suiv. 77 & suiv. Comment, & dans quel temps les églises commencerent à en posséder, IV. 73 & suiv. Etoient établies avant la fin de la seconde race, IV. 77 & suiv. Où trouve-ton la preuve, au défaut des contrats originaires de concession, qu’elles étoient originairement attachées aux fiefs ? IV. 81, 82.

Justinien. Maux qu’il causa à l’empire, en faisant la fonction de juge, I. 162. Pourquoi le tribunal qu’il établit chez les Laziens leur parut insupportable, II. 186. Coup qu’il porta à la propagation, III. 107. A-t-il raison d’appeller barbare le droit qu’ont les mâles, de succéder au préjudice des filles ? III. 200 & suiv. En permettant au mari de reprendre sa femme, condamnée pour adultere, songea plus à la religion qu’à la pureté des mœurs, III. 208. Avoit trop en vue l’indissolubilité du mariage, en abrogeant une loi de Constantin touchant celui des femmes qui se remarioient pendant l’absence de leur mari, dont elles n’ont point de nouvelles, III. 208, 209. En permettant le divorce pour entrer en religion, s’éloignoit entiérement des principes des lois civiles, III. 209, 210. S’est trompé sur la nature des testamens per as & libram, III. 244. Contre l’esprit de toutes les anciennes lois, accorda aux meres la succession de leurs enfans, III. 262. Ota jusqu’au moindre vestige du droit ancien touchant les successions : il crut suivre la nature, & se trompa, en écartant ce qu’il appella les embarras de l’ancienne jurisprudence, III. 263, 264. Temps de la publication de son code, III. 399. Comment son droit fut apporté en France : autorité qu’on lui attribua dans les différentes provinces, III. 393 & suiv. Epoques de la découverte de son digeste : ce qui en résulta : changemens qu’il opéra dans les tribunaux, ibid. Loi inutile de ce prince, III. 432. Sa compilation n’est pas faite avec assez de choix, III. 438.