Page:Montesquieu Esprit des Lois 1777 Garnier 4.djvu/480

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
462
TABLE

nelle seulement, ou territoriale seulement, ou l’un & l’autre à la fois, suivant les circonstances ; & c’est cette variation qui est la source de nos coutumes, III. 294 & suiv. N’admit point l’usage des preuves négatives, III. 97 & suiv. Exception à ce qui vient d’être dit, 298, 299 ; 302, 303. N’admit point la preuve par le combat judiciaire, III. 299 & suiv. Admettoit la preuve par l’eau bouillante ? tempérament dont elle usoit pour adoucir la rigueur de cette cruelle épreuve, III. 302, 303. Pourquoi tomba dans l’oubli, III. 317 & suiv. Combien adjugeoit de composition à celui à qui on avoit reproché d’avoir laissé son bouclier : reformée à cet égard par Charlemagne, III. 323, 324. Appelle hommes qui sont sous la loi du roi, ce que nous appellons vassaux, IV. 44.

Loi valérienne. Quelle en fut l’occasion ; ce qu’elle contenoit, I. 363 & suiv.

Loi voconienne. Etoit-ce une injustice, dans cette loi, de ne pas permettre d’instituer une femme héritiere, pas même sa fille unique ? III. 200 & suiv. Dans quel temps & à quelle occasion elle fut faite : éclaircissemens sur cette loi, III. 251 & suiv. Comment on trouva, dans les formes judiciaires, le moyen de l’éluder, III. 254 & suiv. Sacrifioit le citoyen & l’homme, & ne s’occupoit que de la république, III. 257, 258. Cas où la loi poppienne en fit cesser la prohibition, en faveur de la propagation, III. 259 & suiv. Pas quel degré on parvint à l’abolir tout-à-fait, III. 260 & suiv.

Lois. Leur définition, I. 1, 2 ; 12. Tous les êtres ont des lois relatives à leur nature ; ce qui prouve l’absurdité de la fatalité imaginée par les matérialistes, ibid. Dérivent de la raison primitive, I. 2. Celles de la création sont les mêmes que celles de la conservation, ibid. Entre celles qui gouvernent les êtres intelligens, il y en a qui sont éternelles : qui elles sont, I. 3, 4. La loi qui prescrit de se conformer à celles de la société dans laquelle on vit, est antérieure à la loi positive, I. 4. Sont suivies plus constamment par le monde physique, que par le monde intelligent : pourquoi, ibid.