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DES MATIERES.


Receleurs. Punis en Grece, à Rome & en France, de la même peine que le voleur : cette loi qui étoit juste en Grece & à Rome, est injuste en France : pourquoi, III. 421, 422.

Recessuinde. La loi par laquelle il permettoit aux enfans d’une femme adultere d’accuser leur mere, étoit contraire à la nature, III. 197. Fut un des réformateurs des lois des Wisigoths, III. 268. Proscrivit les lois romaines, III. 284. Leva la prohibitions des mariages entre les Goths & les Romains : pourquoi, ibid. Voulut inutilement abolir le combat judiciaire, III. 313.

Recommander. Ce que c’étoit que se recommander pour un bénéfice, IV. 78.

Récompenses. Trop fréquentes, annoncent la décadence d’un état, I. 137. Le despote n’en peut donner à ses sujets qu’en argent ; le monarque en honneurs qui conduisent à la fortune ; & la république en honneurs seulement, I. 137, 138. Une religion qui n’en promettoit point pour l’autre vie, n’attacheroit pas beaucoup, III. 164.

Réconciliation. La religion en doit fournir un grand nombre de moyens, lorsqu’il y a beaucoup de sujets de haine dans un état, III. 147.

Reconnoissance. Ce devoir dérive d’une loi antérieure aux lois positives, I. 4.

Régale. Ce droit s’étend-il sur les églises des payes nouvellemens conquis, parce que la couronne du roi est ronde ? III. 433.

Régie des revenus de l’état. Ce que c’est : ses avantages sur les fermes : exemples tirés des grands états, II. 26 & suiv.

Registre Olim. Ce que c’est, III. 388.

Registres publics. À quoi ont succédé : leur utilisé, III. 399, 400.

Reines régnantes & douairieres. Il leur étoit permis, du temps de Gontran & de Childebert, d’aliéner, pour toujours, même par testament, les choses qu’elles tenoient du fisc, IV. 131.

Religion. L’auteur en parle, non comme théologien, mais comme politique : il ne veut qu’unir les intérêts de la vraie religion avec la politique : c’est