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Page:Montesquiou - Les Perles rouges, 1899.djvu/40

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LES PERLES ROUGES.


On enterre l’automne : — elle n’est qu’un linceul !
C’est son feuillage mort qui richement lui tisse
Un semblant de cadavre, où le trépas est seul.

La tombe reste vide : — il lui faut une proie.
— Qui se dévoue, amis ? — C’est ici que l’on broie…
Ne se trouvera-t-il personne pour mourir ?