La feuille morte pleut à flots, par cataracte,
Emplissant une coupe, un verre, un vase, un muid,
Un bassin, une vasque, une fontaine, un puits,
Une tombe… pour le décor du dernier acte.
La fleur de la rosée, en givre au bord du buis,
Se transforme à l’aurore et, l’irisant, le lacte.
C’est un vrai nombre d’or de vieille lune, épacte
Que l’an qui meurt calcule en sifflant sous les huis.