Page:Montfort - Un cœur vierge.djvu/180

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XX


Elle était assise à mes pieds dans le sable, sa tête appuyée sur mes genoux dans une attitude adorable d’enfant… Un sourire heureux flottait sur ses lèvres. Elle avait retiré et posé près d’elle son grand chapeau à brides, et des boucles légères encadraient son bien-aimé visage. Je la considérai pensivement un instant, puis je dis d’une voix sérieuse :

— Écoute, j’ai à te parler.

Elle devint subitement très pâle, me regarda avec angoisse et gémit :