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Page:Montfort - Un cœur vierge.djvu/200

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ses paroles remplissaient mon cœur de délices.

— Alors nous irons à Paris ? demandait-elle… Paris ! Comment cela peut-il être ?

Je parlais. Je lui décrivais ma ville, dont rien ici ne pouvait lui donner idée, qu’elle ne pouvait imaginer absolument que d’après ce que je lui disais.

Elle m’écoutait, tout interdite, osant à peine respirer, ouvrant de grands yeux.

— Comme ce doit être beau ! murmurait-elle.

… Et avec toi. Toujours !… toujours ! Ah ! que je suis heureuse !… soupirait-elle.

… Mais comment allons-nous partir d’ici ? Comment vas-tu faire ?

— Ne t’inquiète pas, mon amour. Tout ira bien, tu verras…