Page:Montfort - Un cœur vierge.djvu/201

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XXIII


C’est vrai que j’étais tranquille à ce sujet, bien que l’entreprise présentât, en somme, de grosses difficultés. Je ne les envisageais pas. D’ailleurs, je n’avais encore aucun plan ; je ne savais pas comment je procéderais. Seulement je comptais sur Yvon.

Oui, c’était lui qui nous emmènerait. Il en trouverait le moyen, j’en étais sûr. J’avais confiance en son intelligence, en son habileté. Je ne lui avais parlé de rien, mais je ne doutais pas que, dès qu’il serait au courant, il ne consentît à m’aider de toutes ses forces.