Page:Montfort - Un cœur vierge.djvu/219

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XXV


Le matin du grand jour s’était levé. Naturellement je n’avais pu fermer l’œil de la nuit. Et bien avant l’aube, j’étais monté sur les talus du fort, fiévreux. Le ciel blanchit, l’aurore parut. Il faisait beau !

En voyant le soleil monter dans un ciel sans nuages, mon cœur bondit d’allégresse et de reconnaissance. Je tombai à genoux. Est-ce que vraiment quelque puissance divine nous protégeait ?

Je ne doutais plus à présent, j’étais sûr du succès. La journée s’annonçait belle comme un jour d’été. Je voyais clairement que j’avais