Page:Montfort - Un cœur vierge.djvu/24

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II


Je suivais les deux hommes. Nous étions maintenant en palier. Il me semblait qu’à gauche s’étendait une lande, tandis que nous dominions la mer à droite. Bientôt, au bord de la route, j’aperçus une maison basse, qui semblait endormie profondément dans la nuit. Toussaint s’arrêta devant la porte et frappa. Nous attendîmes. On remua dans la maison ; la porte s’ouvrit ; mes deux compagnons entrèrent. Quant à moi je restais sur le seuil… J’entendis craquer une allumette : de la lumière se fit. Alors j’avançai, et je me trouvai dans une chambre assez grande, où il