qui se trouvait en rapport avec lui quelque chose d’ineffaçable.
Un instant avait suffi pour qu’il y eut communication intime. Aussi est-il toujours présent, pour ainsi dire, à quiconque a vécu dans son intimité.
Parlez de lui aux ducs de Bassano, de Rovigo, de Vicence, au général Drouot et à tant d’autres. Pour eux, il est resté vivant : ils le voient, ils l’entendent.
Il n’y a que le magnétisme de l’âme qui puisse avoir une telle puissance. C’est la baguette magique qui change les hommes et les choses.
À Longwood, il y avait de plus l’intérêt de la situation.
On l’a représenté comme un homme exclusivement ambitieux et égoïste.
J’ai toujours entendu dire qu’il faisait tout céder à sa politique ; mais il sentait trop vivement, il était trop passionné pour réussir à se dominer constamment. Il était même très sujet aux entraînements du moment et peut-être plus qu’un autre homme.
S’il eût toujours agi par calcul, comme on le suppose, il n’eût pas fait les fautes qu’il a com-