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vous assurer de mes sentimens et de l’affliction avec laquelle……

Adieu, ma chère Madame.

E. Barry.


La princesse Borghèse au Général Montholon.


Villa Pauline, ce 15 juillet[1].

Monsieur le général Montholon, j’ai reçu votre lettre apportée par l’abbé Bonavita ; les nouvelles affligeantes de l’état de santé de l’Empereur m’ont d’autant plus mis au désespoir que, depuis deux ans, j’en étais tout à fait privée. Mon oncle le cardinal, maman me disaient n’avoir aucune nouvelle de Sainte-Hélène et ajoutaient d’être tranquille, que l’Empereur se portait bien et qu’il n’était plus là. J’ai donné des détails à M.  de Planat qu’il vous communiquera. Aussitôt que le danger de l’Empereur m’a été connu, j’ai fait toutes les démarches possibles pour, faire connaître son horrible position. J’ai même demandé à le rejoindre à Sainte-Hélène plus tôt que de le savoir mourant sans personne de sa famille qui puisse recevoir son dernier soupir. Je n’ai consulté que mon cœur en faisant cette de-

  1. Cette lettre de la princesse Pauline Borghèse prouve que la nouvelle de la mort de Napoléon, parvenue le 4 juillet à Londres, était ignorée le 15 juillet à Rome.