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Paris le 14 mars 1756, mariée à Paris le 2 juin 1773 et décédée à Paris le 31 mai 1842, fille de Messire Philippe-Joseph, comte de Rostaing[1], chevalier, brigadier des armées du Roi, colonel du régiment de Grenoble (artillerie)[2], et d’Anne-Henriette de LurSaluces. La marquise de Montholon épousa en secondes noces Charles-Louis Huguet de MontaranSémonville (1754-1839), ancien conseiller au Parlement de Paris, devenu marquis de Sémonville, grand référendaire de la Chambre des Pairs. Celui-ci, n’ayant pas eu d’enfants, adopta ceux de sa femme qu’il avait élevés ; ils devinrent ainsi légalement Montholon-Sémonville :

1o Marie de Montholon-Sémonville, née à Paris le 21 juillet 1777, décédée à Paris le 11 avril 1807. Elle avait épousé à Paris, le 11 octobre 1798 (20 vendémiaire an vii), Louis-Ernest-Joseph de Sparre[3], fils de Louis-
  1. Devenu lieutenant général, arrêté sous la Terreur, traduit devant le tribunal révolutionnaire et décédé en prison.. On l’a souvent confondu avec son frère aîné, le marquis de Rostaing, aussi lieutenant général, mort on 1796, et avec un autre marquis de Rostaing, lieutenant général, qui fut député aux États généraux on 1189. — Du C.
  2. Napoléon Bonaparte débuta comme officier dans ce régiment. — Du C.
  3. Devenu lieutenant général, grand-croix de Saint-Louis et pair de France héréditaire. La similitude de noms de baptême, de titre et de grade a fuit que les généalogistes et biographes ont souvent confondu le père et le fils. — Du C.