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LES
DÉLICES DE L’ESPRIT-SAINT
ET LA BASSINOIRE


Ma chère mignonne,



Depuis que j’ai quitté le couvent, il s’est passé tant de choses, que tu excuseras mon long silence ; et je conviens qu’il est de nature à étonner une charmante amie comme toi. Mais qu’y a-t-il de surprenant à cela ? Prête à revêtir bientôt le voile des novices, je me vois tout à coup quittant la communauté, par ordre supérieur, pour faire l’épreuve de vie mondaine, imposée à toute religieuse avant de prononcer des vœux irrévocables.