Page:Montifaud - Les Nouvelles drolatiques V1.djvu/37

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— Ah ! vous avez entendu ? murmura sœur Perpétue assez confuse…

— Croyez-moi, mettons-nous à genoux et remercions le Seigneur de ne nous avoir point abandonnées.

Sœur Perpétue me comprit à merveille et vint s’agenouiller à mes côtés. Alors, nous récitâmes dévotement un Pater et un Ave en guise d’actions de grâces au Seigneur qui nous avait servies cette nuit extraordinaire d’une façon si éclatante. Après quoi nous nous embrassâmes.

— La paix soit avec vous, ma sœur !

Amen ! repiqua sœur Perpétue en se retirant.

Comme elle sortait, ma tante entra à son tour.

C’était décidé, on en voulait à mon repos.

— Ma fille, écoutez le P. Z…, murmura-t-elle doucement en m’attirant ; il ne veut que votre bonheur.

— Ma tante, le P. Z… désire me voir renoncer à être l’épouse de Jésus-Christ. Jamais je n’y consentirai.