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Page:Montifaud - Les Nouvelles drolatiques V2.djvu/43

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tions des romans de Paul de Kock, « Paolo di Coco », pour parler comme le pape, depuis les gravures placées dans les œuvres de ce « Coco » en question, je n’ai jamais vu mine plus exhilarante que celle du seigneur Ali quand je lui annonçai comment on avait tenu compte de ses ordres souverains.

— Mais alors tout le monde s’est donc f… de moi ! s’écria-t-il.

Il voulait dire : moqué de moi. C’est ainsi que je l’entendis.

Je ne sais si tu te souviens de cette farce de la Princesse enchantée, où la fée Ardente avait le don d’arriver juste à point pour une grosse affaire. Le prince Fanfaricet, ennuyé de ne pas trouver la princesse sa fiancée au rendez-vous, apprenait subitement qu’elle possédait d’excellentes raisons pour cela, vu qu’elle était changée en brebis depuis l’avant-veille. Il faisait retentir l’espace de ses doléances, n’écoutant point les sages représentations de la fée Ardente, qui prétendait l’exhorter à la