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une petite table chargée de remèdes, et brisoient la faux de la mort, qui s’enfuyoit dans le lointain.

Dans le troisième, on élevoit le pavillon. Caroline posoit le buste sur l’autel ; le génie de l’amitié et celui de la reconnoissance écrivoient l’inscription.

Enfin, dans le dernier, on la voyoit soutenir d’une main la chanoinesse, dont l’attitude exprimoit la surprise et la joie, et lui montrer de l’autre le petit édifice dont elle lui faisoit hommage. Derrière ces panneaux on avoit pratiqué des armoires pour des livres ; une petite cheminée dans une des croisées ; une table ronde dans le milieu ; autour, des siéges portatifs et commodes.

Rien n’étoit oublié, et tout avoit été conduit par un enfant de seize ans ; mais cette enfant étoit guidée elle-même par un sentiment vif et tendre, qui remplissoit actuellement son cœur.