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de lichtfield.

me serois trompé, je voyois bien des bons côtés dans cette façon d’aimer. Je ne doute pas qu’elle ne se console très-vite, et qu’elle ne soit même charmée de vous savoir heureux.

» Le jeune Zastrow est arrivé. On le dit très-aimable ; peut-être aidera-t-il à sa consolation. Quoi qu’il en soit, ayez l’esprit en repos là-dessus, et croyez que la sœur et le frère seront heureux de votre bonheur. Je vous rends donc votre entière liberté, mon cher Lindorf, et je ne vous blâme que d’en avoir pu douter. Courez, dès que vous aurez eu cette lettre, en faire hommage à celle que vous aimez, et qui le mérite si bien, si j’en juge par le portrait que vous m’en faites. Je le crois d’autant plus vrai, qu’il me paroît qu’avec tout l’enthousiasme de l’amour vous avez conservé de la raison et de l’empire sur vous-même. Combien je m’impatiente d’en juger par mes