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caroline

» J’attendrai votre réponse avant de partir. Adressez-la à Ronebourg, chez M. le baron de Lindorf. C’est cet ami dont je vous ai parlé, et dont je vous parlerai souvent, si vous daignez consentir à une correspondance qui seroit une bien grande consolation pour moi. Ne craignez rien ni du roi ni de votre père. Je saurai donner un prétexte plausible à mon voyage et à mon absence, qui sera peut-être bien prolongée, mais jamais on n’en saura le vrai motif. Adieu, madame ! Vous approuverez sans doute l’arrangement que je vous propose… Hélas ! ce projet est bien différent de celui que je formai en demandant votre main ! mais s’il vous rend heureuse, mon but est également rempli. »

Éd. Aug. comte de Walstein.


Quel sentiment dominoit dans l’âme de Caroline en finissant cette lettre ? Étoit-ce la surprise, l’admiration, les