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de lichtfield.

et son amie rendre le dernier soupir… C’en est assez pour effrayer un vieillard qui tenoit à la vie en proportion de son attachement à ses biens et à ses emplois. — Je sens que je suis très-mal, disoit-il à chaque instant.

Le comte, qui vit bien que le danger n’étoit pas pressant, le recommanda aux soins du médecin, laissa le corps de la chanoinesse à ceux des femmes qu’elle avoit amenées et de ses gens, et après avoir répandu des larmes bien sincères sur celle qui avoit élevé Caroline, et que son amitié pour elle conduisoit au tombeau, il rentra dans la chambre de sa chère mourante, renvoya ceux qu’il y trouva, et s’approcha de son lit avec un saisissement qui lui parut l’avant-coureur de tout ce qu’il avoit à craindre. Elle étoit encore dans un état de stupeur, d’anéantissement si profond, qu’elle ne s’étoit point aperçue de tout le mouvement que la mort de la baronne avoit occasionné autour d’elle. Elle paroissoit plongée dans un sommeil