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Page:Montolieu - Caroline de Lichtfield, tome 2, 1815.djvu/241

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de lichtfield.

ferai tout ce qu’on voudra, et ce sera ma réponse.

Le comte et le médecin sortirent ensemble. Ce dernier insista sur la nécessité de cacher à la malade la mort de son amie : la moindre émotion pouvoit la replonger dans l’état affreux dont elle sortoit. Le comte en frémit, et passa tout de suite chez le chambellan pour se concerter avec lui là-dessus.

Un long sommeil, dont il sortoit à peine, l’avoit un peu rassuré sur sa crainte de mourir, et la nouvelle de la résurrection de sa fille acheva de le consoler tout-à-fait, d’autant plus qu’il espéroit bien qu’elle seroit héritière de la chanoinesse. Le comte, qui redoutoit quelque imprudence de sa part, et qui n’étoit pas fâché de se débarrasser d’un homme dont le caractère égoïste et froid le révoltoit à chaque instant, lui persuada facilement que l’étiquette exigeoit qu’il accompagnât le corps de la baronne qu’on alloit transporter à Rin-