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de lichtfield.

donc fait revenir que pour le rendre témoin de son union avec celle qu’il adoroit ? Et Caroline, cette sensible Caroline, qu’une passion combattue avoit conduite au bord du tombeau, lui ramèneroit-il l’objet de cette passion, pour en exiger le sacrifice ? Il n’en eut pas même la cruelle pensée. Décidé plus que jamais à tenir le serment qu’il avoit prononcé lorsqu’elle étoit mourante, à rompre le nœud qui l’attachoit à lui, à l’unir à Lindorf, il n’attendoit que son arrivée pour leur apprendre ses intentions généreuses, et le bonheur qu’il leur préparoit. Mais redoutant, même pour Caroline, l’excès de ce bonheur, il vouloit la préparer insensiblement, et surtout cacher avec soin à cette âme sensible et reconnoissante combien il lui en coûtoit de renoncer à elle… Elle croit à présent me devoir la vie, disoit-il, et se sacrifieroit sans balancer à mon bonheur… Non, chère Caroline, non, tu ne seras point appelée à ce cruel sacrifice. C’est