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refuse absolument. Dans ce cas-là, vous serez libre, je vous le promets ; aucune puissance sur la terre n’aura le droit de vous contraindre pendant que j’existerai. Rassurez-vous donc, chère Matilde. Si l’amour vous prépare des peines, l’amitié saura les adoucir, et j’attends la même chose de vous. Non, je ne suis point à plaindre, puisqu’il me reste une sœur, une amie. Lindorf est en Angleterre ; n’attendez point de lettre de lui. Il reviendra bientôt ici, je l’espère. D’abord après son retour, je partirai pour Dresde ; j’acheverai de vous ouvrir mon cœur ; je lirai dans le vôtre. Si vous persistez à le refuser à M. de Zastrow, je vous ferai une autre proposition qui vous plaira peut-être mieux ; c’est de venir vivre avec un frère qui vous chérit, jusqu’à ce que vous ayez fait un autre choix. Quelque parti que vous preniez, comptez entièrement sur un ami qui vous est attaché au-