Page:Montolieu - Caroline de Lichtfield, tome 2, 1815.djvu/268

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
256
caroline

delà de toute expression. Adieu, ma bonne et chère Matilde. Je sens déjà que vous pourrez me tenir lieu de tout. Adieu, je suis pour vous le plus tendre des frères.

Édouard de Walstein. »


À cette lettre il en joignit une pour sa tante de Zastrow. Il lui disoit que des raisons l’obligeant à renoncer à ses projets d’union entre sa sœur et M. de Lindorf, il verroit avec plaisir qu’elle pût se décider en faveur du baron de Zastrow ; mais qu’il la conjuroit de ne rien précipiter, de n’user d’aucune violence. Il annonçoit un prochain voyage à Dresde, et supplioit sa tante de ne faire aucune démarche jusqu’alors pour disposer de sa sœur, etc., etc.

Quand ces deux lettres furent parties, le comte, plus tranquille sur le sort de Matilde, s’occupa du plan qu’il s’étoit formé pour lui-même, et pour assurer le bonheur de Caroline.

Il avoit prié le chambellan de se