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caroline

la tuer, que de la lui donner. Mais, Dieu soit loué ! le voilà parti, ou peu s’en faut ; et j’espère que nous n’entendrons plus parler de lui. C’est dommage pourtant ! Il avoit bien soin de nos troupeaux ; il a sauvé ma vache avec un courage… Sans ce diable d’amour… — Et ne pensez-vous point à marier Louise pour la consoler du départ de Justin ? — Plût au ciel qu’elle le fût déjà ! ça ne donne que du tourment. À présent que me voilà tranquille d’un côté, je vais avoir des inquiétudes de l’autre. Je vois bien aussi que notre jeune baron rôde autour d’elle. Tant qu’elle avoit son Justin, elle n’étoit que trop bien gardée ; mais à présent je ne sais trop ce qui en arrivera. Je ne peux pas défendre ma maison à mon jeune maître, comme je l’avois défendue à Justin. On a ses affaires ; on ne peut pas toujours être là. Je mourrois content si je la voyois bien établie ; mais il n’y a pas d’apparence. Dans ce village, ils sont tous pauvres ; et Louise