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caroline

avec reconnoissance. Sûr au moins de votre amitié, de votre estime… Adieu, Caroline, je cours les mériter. »


Berlin, cinq heures du matin.

De Potsdam, dix heures du matin,
en sortant de l’audience du roi.


« C’en est fait, ils sont brisés ces liens que votre cœur a toujours repoussés. Caroline, vous êtes libre ; mais bientôt vous serez à Lindorf… Ah ! dites, dites-moi que vous êtes heureuse… Il ignore encore le bonheur qui l’attend, et je connois son amitié généreuse. Le même sentiment qui l’éloigna de Rindaw et de sa patrie, l’engageroit peut-être à s’y refuser ; mais il n’est plus temps, et ce motif m’a aussi décidé à prévenir son retour. La lettre que je joins ici, achevera de lever tous ses scrupules, et de lui prouver qu’il fait le bonheur