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caroline

quelquefois m’écrire, me parler de votre bonheur… Mais non, non ; je ne puis, je ne pourrai jamais peut-être écrire à l’épouse de Lindorf. Si Caroline de Lichtfield daigne me répondre une fois, une seule fois avant qu’elle porte un autre nom, sa lettre me trouvera dans ma terre de Walstein, où je passe huit jours avant d’aller à Dresde, auprès de ma sœur. Je pars à l’instant même… Quoi ! je ne vous reverrai donc plus ? Ces heures délicieuses passées à côté de vous ne reviendront jamais ? Je n’entendrai plus cette douce voix ?… Que dis-je ? vous serez toujours présente à mon imagination, à mon cœur, à ma pensée ; je ne verrai que vous dans l’univers.

» Je joins ici l’acte de votre liberté, une lettre à votre père, celle à… à votre époux, et la donation de l’hôtel. Dites-moi du moins que tous ces papiers vous sont parvenus,