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Page:Montpetit - Souvenirs tome I, 1944.djvu/114

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RUE SAINT-GUILLAUME

seur terriblement silencieux. L’épreuve achevée, le candidat se retirait dans l’inquiétude.

À la fin de la deuxième année nous devions, si nous n’avions pas suivi les conférences de révision, préparer une thèse sur un sujet approuvé par un de nos maîtres. Je m’étais écarté des conférences de révision, par timidité : on y questionnait les élèves et cela me gênait. J’avais donc opté pour une thèse, d’accord avec mon professeur d’Économie politique, Alfred de Foville.

La soutenance était brève : quelques explications, en marge du texte que l’examinateur avait lu, conduisaient à une conversation d’un caractère technique. La cote de la thèse était multipliée par deux ; celle des examens écrits, par trois.

D’autres examens, qui avaient lieu à la fin de la première et de la seconde année, étaient des examens oraux. Ils portaient sur les cours réguliers.

Ces examens se passaient par équipes suivant un tableau affiché dans le préau de l’École. Nous retenions le jour et l’heure où, avec quelques camarades, nous devions com-