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PREMIÈRES ARMES

nous faisions appel à des revues de Paris, de Londres, et des États-Unis : ou nous nous adressions à l’École polytechnique, à la Faculté de droit, au Barreau de Montréal qui recevaient quelques périodiques.

Nous arrivions malgré tant de lacunes à faire du travail et à mettre nos cours en marche.

À l’économie politique que l’on m’avait d’avait d’abord attribuée, s’ajoutèrent presque aussitôt les finances publiques, la politique commerciale et même la statistique. Cours nouveaux, donc sans canevas, qui exigeaient des recherches et une adaptation à notre pays. Les enquêtes qu’ils m’ont imposées ne conduisaient pas toujours à des conclusions rigides. Que de fois, n’ai-je pas fouillé les recoins de la pratique pour y saisir les raisons d’une attitude ou les jeux d’une procédure.

Je réussis à mettre sur pied la première partie des finances publiques que je publiai plus tard sous un titre que me suggéra M. de Caix, Les Cordons de la bourse ; mais je renonçai à en faire autant pour mes études sur l’impôt