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LES YEUX DU PETIT JEAN
otre nacelle glissait sur l’onde
bleue de la rivière Lorette…
Tout à coup, un son grave et métallique passa dans l’air, au-dessus de nos têtes ; c’était la cloche d’une chapelle voisine qui envoyait dans le ciel un appel mélancolique : « Tiens, fis-je, déjà quatre heures ; l’on enterre le petit Jean. »
Et je me pris à rêver d’un chérubin entrevu quelques heures auparavant, rigide dans son berceau. J’avais été frappée par ses traits d’une régularité sculpturale, et surtout par ses grands