Page:Montreuil - Les Rêves morts, 1927 (deuxième édition).djvu/16

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

votre recueil, que je ne considère que comme les prémices d’une œuvre plus considérable, est que, d’une manière générale, vous voyez la vie et les choses plus concrètement que la fraternité canadienne des muses. Vous voyez la nature avec plus de réalisme, et en dégagez mieux la poésie. En revanche vous faites une belle place aux idées et aux rêves, que vous exprimez avec l’image rare et quelquefois somptueuse. Malgré votre ton viril un peu prononcé, on y sent l’esprit de la femme-poète, c’est encore elle qui pénètre le mieux l’âme des choses. Je vous remercie, Madame, de m’avoir envoyé vos poèmes auxquels je souhaite beaucoup de succès. Je vous prie d’agréer mes hommages respectueux. Jean Charlemagne BRACQ. 16