Page:Moréas - Autant en emporte le vent, 1893.djvu/26

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
16
AUTANT EN EMPORTE LE VENT


Toi, sistre et plectre d’or, et médiation,
Et seul arbre debout dans l’aride vallée,
O Démon, prends pitié de ma contrition :

Éblouis-moi de ta tiare constellée,
Et porte en mon esprit la résignation.
Et la sérénité en mon âme troublée.