Page:Moréas - Iphigénie, 1910.djvu/177

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
UNE AUTRE


ta mort va t’acquérir un éternel renom.

LE CHŒUR


fille de Zeus, déesse
qui marches dans la nuit,
que sur les monts sans cesse
le meurtre réjouit ;
divine souveraine
des retraites d’Aulis,
je te salue, ô reine,
Artémis, Artémis !
Vénérable, virile,
sœur d’Apollon archer
enfanté dans une île
a l’ombre d’un palmier,
je t’invoque et t’implore
autant qu’il est permis,