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Page:Moréas - Iphigénie, 1910.djvu/45

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non, je ne tuerai pas mes enfants pour te plaire !
Tu ne me verras pas nuit et jour dans les pleurs,
expier mon forfait par de justes malheurs !

LE CHŒUR


on ne distingue point le faux du véritable
comme la nuit du jour,
mais aux yeux de chacun le paternel amour
toujours paraît aimable.

MÉNÉLAS


hélas ! Infortuné ! Je n’ai donc plus d’amis

AGAMEMNON


pourquoi leur demander ce qui n’est pas permis ?

MÉNÉLAS


ne m’abandonne pas : un même sang nous lie,
mon frère.