Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/103

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ÉGLOGUE À ELLE ENCORE

j’eusse pu me nourrir de miel
nouveau, pendant des mois, et bien que l’on prétende
que sa saveur trouble les sens,
je n’eusse été, certes, tant dépourvu de sagesse
que pour avoir, de ma lèvre, ah si peu !
Effleuré ta bouche, semblable au feu.
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