Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/107

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ÉGLOGUE À FRANCINE

ô Francine sade, cueille,
de tes doigts si bien appris,
la rose, moite en sa feuille,
le lys qui n’a pas de prix !
Des champs et des verts pourpris
la fleurante nouveauté,
las, demain aura été.
N’es-tu pas fleurante pomme,
ô Francine de renom,
et tant frétillarde, comme
tourterelle en sa saison !
Bientôt tu n’auras foison
de plaisance, chef doré,
ni visage coloré.